Peut-on vraiment expliquer l’inexplicable ?
- rebecca DEGEETERE

- 11 sept.
- 2 min de lecture
Beaucoup se posent cette question : « Mais comment ça marche ? Comment peut-on comprendre ce qui échappe à nos sens ? »
La vérité est que tout ce qui touche à l’invisible ne peut se réduire à une équation, ni à une analyse purement rationnelle. Le mystère ne se dissèque pas : il se vit. Les expériences spirituelles, les signes subtils, les ressentis intérieurs sont comme des échos délicats, des résonances qui naissent au cœur de l’âme.
Chercher à tout expliquer par la raison, c’est souvent passer à côté de l’essence même de l’expérience. Car l’invisible n’est pas là pour satisfaire une curiosité intellectuelle, mais pour ouvrir une porte : une invitation à écouter autrement, à percevoir au-delà des apparences, à se relier à une dimension plus vaste de l’existence.
Le langage de l’invisible.
On aimerait parfois que les mystères se traduisent dans des mots simples, clairs, définitifs. Mais l’invisible ne parle pas ainsi.
Il se révèle à travers les symboles, les synchronicités, les intuitions profondes… Des langages qui ne se comprennent pas toujours avec la tête, mais qui touchent le cœur.
Pour donner une image : imaginez que vous essayiez de parler sous l’eau avec quelqu’un resté à la surface. Les deux mondes coexistent, mais leurs langages diffèrent. Pour comprendre, il faut traduire, adapter, mais aussi accepter qu’une partie restera insaisissable.
Le mystère comme lumière
Vouloir rationaliser l’invisible à tout prix, c’est un peu comme vouloir décrocher la Lune
pour la ramener sur Terre.Mais si la Lune disparaissait, que deviendraient nos nuits ? Elles perdraient leur éclat, leur poésie, cette lumière douce qui veille dans l’obscurité.
De la même manière, retirer au monde spirituel son mystère, c’est lui ôter sa beauté et sa profondeur. C’est précisément dans ce que nous ne comprenons pas totalement que réside l’émerveillement.
Accueillir le mystère
Il n’est pas nécessaire d’avoir toutes les réponses. Et c’est peut-être même une grâce de ne pas les avoir. Car c’est là, dans l’espace laissé au mystère, que la Foi s’ancre, que l’âme s’élargit, que le Sacré se révèle.
Alors peut-être que la véritable question n’est pas « Comment expliquer ? » mais plutôt : « Comment vivre pleinement ce qui nous dépasse ? »
Quand avez-vous ressenti pour la dernière fois cette magie de l’invisible qui échappe aux mots ?
Rebecca

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